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Livre
La succession
Edité par Éditions de l'Olivier - paru en DL 2016
Paul Katrakilis est le petit-fils d'un des médecins de Staline, Spyridon, qui a fui l'URSS en emportant avec lui un fragment du cerveau du dictateur et s'est installé à Toulouse. Comme son grand-père, il fait médecine mais n'a pas la vocation et ne se sent pas à sa place dans son étrange famille. Après un voyage en Floride, il rentre en France à la mort de son père et tombe sur d'étranges carnets. ©Electre 2016
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Marjorie DELVILLE - Le 24 mars 2024 à 20:22
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Comme toujours, je suis passionnée par JP Dubois
Une fois de plus, le héros se nomme Paul. Il nous raconte sa vie qui ne vous laisse pas indifférent.e Je ne vous en dirai rien pour vous laisser le plaisir de la découverte.
Claire SARFATI - Le 23 novembre 2019 à 18:00 -
La succession
Jean-Paul Dubois n'en est pas à son premier roman mais pour moi c'est une première rencontre, assez déconcertante. Ton désabusé, ironie froide pour dire ou suggérer les tragédies d'une famille, comme si l'auteur voulait se mettre à distance des évènements. Petit-fils d'un des médecins de Staline, fils d'un médecin réputé de Toulouse, le héros du roman, Paul Katrakilis, avait un chemin tout tracé à suivre. Mais après avoir terminé ses études de médecine, il a préféré vivre de sa passion, la pelote basque, en partant pour Miami, où il est devenu joueur professionnel de ce sport très prisé par les parieurs dans les années 80. Il y coule des jours jeureux ressemblant à un rêve éveillé avec une vie tranquille, une amitié solide, l'arrivée miraculeuse d'un petit chien Watson qu'il a sauvé de la noyade dans la baie de Miami; seul un amour manque peut-être à l'idyllique tableau. Mais peut-on échapper définitivement à sa famille, celle dans laquelle l'on est né, qui nous a élevé, éduqué, mais aussi et surtout détraqué ? C'est d'autant plus difficile pour Paul, que dans la sienne, existe une malédiction du suicide. Son grand-père paternel, son oncle maternel, sa mère, se sont donné la mort. Au moment où s'ouvre le roman, Paul doit rentrer en France suite au décès de son père qui a sauté du haut d'un immeuble de huit étages pour en terminer lui aussi avec la vie. Paul va donc traverser l'Atlantique dans l'autre sens, accompagné par Watson, son petit chien, pour affronter la succession. Mais de quelle succession s'agit-il ? Quelle succession Paul va-t-il être capable d'endosser ? Celle qui se règle chez le notaire ? Celle du cabinet médical de son père dont il peut reprendre la patientèle puisqu'il est médecin également ? Ou la succession qui concerne les suicides en chaîne ? Aucune, ou les trois ? Un récit noir où l'on apprend tout ou presque sur le pelotari (la pelote basque), un sport exporté aux Etas Unis et particulièrement populaire en Floride où il donne lieu à des paris et trafics douteux. Peu intéressée par ce sujet auquel le narrateur consacre plus de la moitié du roman, l'émotion n'est venue qu'aux derniers chapitres évoquant le délicat problème de la fin de vie et des soins palliatifs. J'ai donc avancé avec peine dans cette histoire dont la fin est particulièrement pesante. Que m'a-t-il manqué à la lecture de ce livre de Jean-Paul Dubois? J'ai peut-être raté un angle d'attaque, une clé de lecture alors que la rumeur m'invitait à ouvrir, dévorer et apprécier ce livre. Toujours est-il que je ne peux me résoudre à le classer parmi les livres que je voudrais que tout le monde puisse lire et, à tout le moins, une lecture qu'il convient certainement d'aborder lorsque l'on n'est pas sur un versant dépressif.
ACZ - Le 03 décembre 2017 à 16:33 -
la succession
J'ai lâché le livre en cours ... Très rare de ma part (une ou trois fois dans ma vie de lectrice) ... Je ne suis pas entrée dans l'histoire ...
boliane - Le 05 octobre 2016 à 15:25