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Musique
Sila : the breath of the world
Edité par Outhere distribution france - paru en C 2022
Acclamé par le New York Times comme "une nouvelle oeuvre séduisante et mystique" lors de sa première en plein air au Lincoln Center de la ville en juillet 2014, 'Sila: the Breath of the World' de John Luther Adams est si soigneusement orchestré que l'enregistrement lui-même repousse les limites de la façon de capturer plusieurs ensembles de musiciens dans un seul cadre. Grâce à la technologie moderne et à la magie du multipiste (avec les producteurs Doug Perkins et Nathaniel Reichman aux commandes), Sila maintient la vision du compositeur comme une grande invitation à l'auditeur "à s'arrêter et à écouter plus profondément". En termes simples, comme 'Inuksuit' (2009), largement connue comme la pièce pour percussions du grand ensemble d'Adams, il n'y a jamais deux performances de 'Sila' identiques, en partie à cause de la liberté qui est donnée aux musiciens, chacun jouant ou chantant un pièce unique à son rythme. Mais à un niveau macro, 'Sila' peut également être décrite comme une entité intelligente qui lui est propre - un organisme vivant et respirant qui assume l'intention collective de ses interprètes et de son compositeur, pour transcender les forces de la nature et devenir, en un sens, un "souffle du monde".
- Avis
- MUSIQUE CONTEMPORAINE MÉDITATIVE | Considérée comme une oeuvre "séduisante et mystique", Sila est une pièce destinée à être jouée par 16 à 80 musiciens (ou plus) regroupés en cinq chœurs d'ensemble distincts de bois, cuivres, percussions, cordes et voix, qui peuvent interpréter l'œuvre dans n'importe quelle combinaison, simultanément ou successivement. Il n'y a pas de chef d'orchestre et chaque musicien choisit son propre rythme dans la partition, tant que chaque ton soutenu ou phrase montante "dure la durée d'une expiration complète", selon les notes du compositeur. Techniquement, la pièce se déroule dans 16 "nuages harmoniques" fondés sur les seize premières harmoniques d'un si bémol grave. La musique de Sila scintille et change de manière magique et magnifique. Les phrases longues et luxueuses ont été soulignées par le chorégraphe Mark DeChiazza, qui a demandé aux interprètes de faire des gestes lents et amples de type tai chi qui semblaient arrêter le temps. Un concept contemporain et méditatif qui s'écoute très facilement.
- Par
- Stéphane T., Médiathèque musicale de Paris
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