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Vidéo numérique
L'Île au trésor
Date : 2018 - Durée : 01h37
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Déjà remarqué pour un premier long métrage "Tonnerre" et un moyen métrage primé dans plusieurs festivals "Un monde sans femmes", Guillaume Brac choisit l'île de loisirs de Cergy-Pontoise comme décor de son deuxième long, "Contes de juillet". Pendant l'été 2017, il y tourne aussi un documentaire, "L'Île au trésor", dédié à son frère Clément et à l'enfance éternelle. «C'est un lieu que j'ai connu petit, mes parents m'y emmenaient. J'ai grandi dans un milieu privilégié, protégé, contrairement aux enfants que je filme. J'ai grandi avec l'envie de sortir de ce cocon d'enfant protégé et sérieux, j'aspirais à être comme ces enfants en toute liberté.» Comme le titre le suggère, l'accent est mis sur l'enfance, la quête d'un paradis sur lequel le monde extérieur n'a pas de prise et l'aventure sous toutes ses formes, y compris la forme transgressive lorsque des petits "pirates" tentent de resquiller. Les enfants s'approprient immédiatement les lieux et l'investissent de leurs jeux et de leurs rires, dans une nature certes partiellement factice, mais qui ménage à l'imaginaire enfantin un espace d'épanouissement presque illimité. Aussi loin que porte le regard, on ne voit que de l'eau, des arbres, du sable et de sympathiques équipements permettant de s'initier au kayak, au surf, au ski nautique, ou plus simplement de patauger dans l'eau et de faire des pâtés sur la plage. Les adultes ne sont pas moins intéressés par le lieu, qu'ils soient employé chargé des pédalos ou conducteur du train touristique, qu'ils viennent de la banlieue ou de beaucoup plus loin. Pour les uns, c'est un peu une façon de prolonger l'enfance, pour les autres, c'est retrouver l'écho d'un paysage ou d'une ambiance de leur pays d'origine. En observateur bienveillant, Guillaume Brac est allé cinq jours durant à la rencontre de ce peuple en vacances, heureux de partager les moments de liberté et de détente sans pour autant essayer de gommer l'envers du décor: la mélancolie du temps qui passe et fuit, un été qui se termine et renverra bientôt les insouciants hédonistes vers la chaleur du foyer, s'ils en ont un.